mardi 1 mars 2016

Métiers improbables

On s'est tous demandé un jour ou l'autre quel métier nous ferons, ou celui qu'on aurait pu faire. Pompier, médecin, commerçant ? Trop classique ! Voilà quelques métiers qui sortent du lot…

Dans certains hôpitaux, pour remplacer une flore intestinale perturbée par le Clostridium (une bactérie) on fait de la transplantation… fécale. Et il faut bien des personnes pour préparer ce charmant mélange ! Pour cela, de la matière fécale humaine et de l'eau salée qu'on mélangera bien. Puis filtrez le tout pour que la solution n'aie pas de petits bouts mal digérés…

Les antimoustiques qu'on utilise sont testés par quelques personnes qui n'ont pas peur de la douleur. Ils se lavent les mains avec du savon inodore puis de l'alcool et offre en pâture leur main à 250 moustiques. Ces scientifiques notent le temps que prend les moustiques à les piquer, ce qui témoigne de l'efficacité du produit.

Nous connaissons tous les médecins légistes, ceux qui cherchent la cause de la mort de quelqu'un, sur les hommes, mais ils en existent aussi pour les animaux marins ! Par exemple, le 9 novembre 2015 Thierry Jauniaux est appelé pour trouver la cause de la mort d'une baleine accrochée à la proue d'un bateau. Pour cela, il lui a fallu une grue pour la déposer sur la terre ferme, il a dû la peser puis vérifier si elle n'avait aucune trace, morsures, signes de sous-alimentation… Ne voyant rien, il a l'a découpée avec un couteau de 30 cm de long, arraché des lambeaux de plus de 200kg à l'aide de bulldozers puis analysé l'animal. Finalement, il remarquera des hématomes au niveau de la cage thoracique, ce qui veut dire que c'est la collision avec le bateau qui a tué la baleine. Des autopsies, le vétérinaire en fait environ 120 par an sur des animaux marins échoués.

 http://www.nationalgeographic.fr/wp-content/uploads/2014/07/UNE_edito_baleine.jpg

Pour la fin, il y a aussi renifleur pour la NASA… En effet, dans une capsule, difficile d'ouvrir les fenêtres pour évacuer une mauvaise odeur. De ce fait tout objet qui va aller dans l'espace passe par le nez de George Aldrich et quatre autres renifleurs qui vont les noter de 0 à 4, 0 signifiant que l'odeur est indécelable et 4 qu'elle est beaucoup trop nauséabonde. Si l'objet en question à une moyenne de plus de 2,4, il est interdit d'aller dans la capsule.

J'ai trouvé cet article intéressant, car il m'a permis de découvrir des métiers dont je ne suspectais même pas l'existence.

Sources : Sciences et Vie Junior, n°317, février 2016, p56 à 61

Héloïse Liégeard, 3°A

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