4 métiers scientifiques insolites…
Si vous souhaitez faire carrière dans la science et que passer votre vie dans un laboratoire ne vous parle pas trop, voici 4 métiers scientifiques incroyables mais vrais, et qui ne risquent pas d’être ennuyants.
1- Collecteur de venin de serpent.
Compétences requises: avoir les mains sèches et le sang froid…
Dans les locaux de leur entreprise Venom World, en Seine-et-Marne, Remi Ksas et Jordy Reynes élèvent 850 serpents appartenant à 50 espèces différentes. Ils s’intéressent au poison de ces dangereux reptiles. Le précieux liquide est confié au laboratoire Laxotin, servant ainsi à la creation d’antivenins et au développement de nouveaux medicaments.
Pour recueillir le venin, il faut d’abord attraper le serpent, et Remi le fait…mains nues! Il faut attraper les serpents au niveau de l’articulation de la mâchoire pour éviter la morsure. Après, on force le serpent à mordre un verre recouvert d’un film plastique que l’animal perfore avec ses redoutables crochets, en quelques secondes on a un verre remplit de venin de serpent!
2- Plongeur en eaux polaires.
Compétence requise: Ne pas avoir froid…
Une baignade à -1,8 C? quand on est un scientifique avec une soif de connaissance, on le fait avec plaisir! Enfin, presque… D’après Cyril Gallut, plongeur et spécialiste de la faune des fonds marins, il suffit de bien se couvrir: 5 couches de vêtements polaires, une combinaison intégrale, et des gants complètent étanches (les doigts sont le point faibles) suffisent. Une fois équipés, ses collègues et lui s’aventurent a une vingtaine de profondeur pour collecter des échantillons: ils déposent une série de dix plaques de PVC sur le fond marin et tous les ans ils en récupèrent une pour étudier sa colonisation par les organismes marins.
3- Testeur d’antimoustiques.
Compétences requises: avoir le bras long et ne pas être allergique aux piqures.
Les scientifiques qui pratiquent ce metier le font pour une bonne cause: trouver le moyen de lutter contre les maladies transmises par ces bestioles. Ils acceptent de servir de repas a des hordes de moustiques. Au moment du test 250 femelles (ce sont les seules qui piquent) sont placées dans une cage vitrée, et un scientifique se porte volontaire pour appliquer de l’antimoustique et de placer sa main dans la cage. L’efficacité du produit est déterminée par le temps écoulé avant que les moustiques commencent a piquer.
4- Renifleur pour la Nasa.
Compétence requise: Un odorat infaillible.
Vêtements, dentifrice, photos… Rien n’est envoyé dans l’espace sans passer sous le nez d’un renifleur. En effet, une fois dans l’espace, il est impossible d’aérer une capsule envahie par une odeur nauséabonde, et il n’est surtout pas question d’annuler une mission a cause de si peu. c’est pour cela que tout objet susceptible de partir de l’espace, après avoir subi un test de toxicité, est transféré a un renifleur. Celui-ci notera chaque objet sur une échelle allant de 0 (aucune odeur) a 4 (odeur nauséabonde). Si la note est supérieure a 2,4, l’objet ne part pas.
Avis personnel: J’ai choisi cet article parce que je le trouvais amusant ainsi qu’intéressant. Aussi petite précision sur le “Renifleur pour la Nasa”: l’homme photographié s’appelle George Aldrich, et cela fait 40 ans qu’il exerce ce métier.
Victoria Krongrad, article p.56-61, Science et Vie Junior #317, Février 2016.
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