QUE VEUT "L'ÉTAT ISLAMIQUE"?

Malgré son nom, "l'État islamique" n'est pas un État car il n'a pas sa propre monnaie, n'a pas de frontières définies et n'est pas reconnu par la communauté internationale.
C'est pour le souligner que les médias occidentaux l'appellent de plus en plus souvent Daech (son acronyme arabe, plus péjoratif).

L'Etat Islamique est née en Irak en 2004 pour s'opposer aux Américains qui occupaient le pays.
En 2011, grâce à l'instabilité liée à la guerre civile en Syrie, EI s'y installa.
Depuis, elle conquiert les villes et leurs populations au nom de la "guerre sainte" (le djihad), n'hésitant pas à violer, tuer ou décapiter les opposants.

En juin 2014, son chef Abou Bakr al-Baghdadi, le "calife" terme qui a disparu avec l'empire ottoman en 1924 prétend reprendre Jérusalem, détruire Israel, éliminer les "infidèles" (chrétiens, athées, musulmans chiites et les Kurdes).
Oú l'Etat Islamique règne, on applique le "charia", des règles strictes et anciennes.

L'Etat Islamique est le réseau terroriste le plus riche du monde.
Il reçoit des dons de l'Arabie Saoudite, Koweït et Qatar, pour se financier, l'Etat vend du pétrole (Irak, Syrie) et du blé (terres agricoles des populations expulsés).

L'Etat Islamique serait entre 20 000 et 31 500 soldats provenant:
- 15 000 soldats de l'Irak et Syrie
- 15 000 soldats sont des "jeunes jihadistes" de France, Belgique, Royaume-Uni.

Parmi eux de récents convertis à l'islam, des élèves en échec académique et scolaire désœuvrés.
L'organisation terroriste a aucun mal à recruter: elle va chercher ses hommes dans les couches les plus pauvres et les moins éduquées, les nourrit, les paye et leur offre meme des filles en mariage.


Opinion: Je trouve que c'est très compliqué comme situation. Mais je trouve que les européens et les américains doivent arrêter de bombarder l'Etat car il ya béaucoup d'innocents principalement des enfants qui meurent et que c'est pas la meilleure façon de résoudre ce problème au contraire ça fait le terrorisme gagnait encore plus de terrain.

Joel Miala 3A, Phosphore-Janvier2015, page 32-33.