Depuis
mai 2014, toute personne, résidant en Europe, peut demander à Google de
supprimer es liens vers des pages web le concernant. Et les personnes se
bousculent pour se « supprimer » de la plateforme.
Qui peut en avoir envie ?
Tout
le monde, un jour de sa vie.
Si
quelqu’un poste une photo déplaisante de vous, la seule solution jusqu’à
présent était de demande au responsable de supprimer la photo (ou la page sur
laquelle la photo est postée). Si cette personne refusait, il fallait contacter
la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés), chargée de la
protection des données personnelles sur la toile. Mais depuis 2014, on peut
tout simplement demander à Google de ne plus afficher une page qui apparaît
lorsque l’on tape notre nom dans le moteur de recherche.
En
effet, le 13 mai 2014, la Cour de justice de l’Union Européenne a reconnu que tout citoyen disposait d’un
« droit à l’oubli ».
On
doit cette décision à un Espagnol qui avait en 2009 saisi la justice pour
demander à Google, de ne plus afficher une page, qui montrait des informations
déplaisantes sur lui, il a après un long combat judiciaire, gagné, ce qui a
permis à tous les Européens de réclamer la même chose.
Les traces numériques sont-elles
gommées pour de bon ?
Pas
vraiment. Il n’y a juste plus de lien entre vous et la page, si on tape votre
nom dans le moteur de recherche, la page ne figure pas dans les sites proposés,
elle devient plus difficile à trouver. Mais son contenu existe toujours en
ligne et peut réapparaître.
Si
quelqu’un va sur la version américaine ou japonaise de Google, il pourra
retrouver les pages associées. Si
l’auteur du site, a mentionné le nom de quelqu’un d’autre sur le site, en
tapant le nom de cette personne, on peut directement retrouver la page.
La
seule solution définitive est de demander au responsable du site de supprimer
le contenu, s’il ne s’exécute pas au
bout de deux mois, on peut alors s’adresser à la CNIL.
Peut-on faire disparaître ce que
l’on veut ?
Non,
tout d’abord, on ne peut pas faire
supprimer des liens qui ne nous concernent pas.
Google
demande ainsi, une preuve d’identité, puis il faut justifier la volonté de
retrait d’une page.
C’est
Google qui reçoit les plaintes, les traitent, réclame, si besoin des
informations complémentaires et décide si la demande est légitime ou non.
Parfois,
Google considère qu’il n’y a pas de raison de supprimer la page, si le contenu
ne constitue pas une insulte.
Google est-il le seul
concerné ?
Non,
tous les moteurs de recherche doivent respecter la décision de la Cour de
justice de l’Union Européenne : Bing, Yahoo etc…
Mais
Google, a les regards tournés vers lui, c’est le plus populaire chez les
Français.
Avis personnel : Je trouve que
c’est une très bonne initiative mais que c’est dommage que ce ne soit
disponible que pour les résidents européens.
SVJ 301 Octobre 2014 p20à23
Marie Margueron 3B
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