Lorsqu'on
dit « dinosaure », on pense immédiatement au T. rex…
Et on s'estime heureux qu'il aie péri il y a bien longtemps !
Mais que se passerait-il s'il revanait aujourd'hui ?
Déjà,
où apparaîtrait-il ? De son vivant, le T. rex vivait dans un
climat chaud rempli d'herbivores de grande taille. De ce fait, il
pourrait se sentir à l'aise dans la savane Africaine. Sa première
proie serait l'impala, gazelle qu'on trouve en abondance. Pourtant,
ce terrible chasseur, à la mâchoire capable de prendre 50kg de
viande et à l'ouïe et à l'odorat très développés ne ferait pas
le poids ! Et oui, le terrible dino n'est pas un as de la
course… Même pas du tout ! Il court à 30km/h en moyenne et
peut atteindre en sprintant 40km/h, mais pour peu de temps. En plus,
il prend deux à trois secondes à tourner à 45°. Morale ? Les
gentilles petites bêtes (mais rapides) comme les impalas, les zèbres
ou encore les gnous ne se feront pas manger par ce terrible
prédateur !
Et les
rhinos ? Ils sont lourds et on l'air bien lents… Et ils
ressemblent à des bébés tricératops, un des plats du T. rex.
Proie idéale ? Malheureusement pour notre dino, un rhino
atteint les 50km/h. Les seuls animaux plus lents que lui sont les
buffles et les éléphants. Il suffirait que notre ami se cache à
l'aube ou au crépuscule dans des bosquets ou dans des arbres,
attende qu'un imprudent s'éloigne du troupeau, et il pourrait en
faire qu'une bouchée. Mais voilà qu'un autre problème se pose. Il
y a beaucoup moins d'herbivores aujourd'hui qu'à l'ère du
dinosaure. Donc le T. rex s'en retrouve au même point : il est
affamé.
Et
pourtant, il existe un petit paradis pour lui. Il porte le doux nom
de bocage normand. Entre Cherbourg et Alençon, il y a de nombreux
endroits très boisés. Le T. rex n'aurait qu'à se cacher là,
attendre qu'une vache s'approche assez près et la croquer. Elles y
sont très abondantes, de quoi ne pas mourir de faim. Et puis le dino
n'aurait rien à craindre d'un éleveur un peu en rogne…
J'ai
beaucoup aimé cet article car je l'ai trouvé intéressant et
instructif.
Héloïse
Liégeard
3°A
Sources :
Science et Vie Junior, n°319, Avril 2016, p62 à 65
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