vendredi 27 novembre 2015

Une possible solution au manque d'eau en Afrique

La position de l'Afrique par rapport au manque d'eau: 

L'Afrique est connue comme étant le continent au monde qui compte les régions les plus arides et surtout, c'est le continent plus touché par le manque d'eau. Récemment, des études effectuées par un géologue britannique nommé Alan MacDonald et son équipe dans certaines zones de l'Afrique ont permis d'estimer la quantité d'eau dans l'ensemble des nappes phréatiques africaines à plus ou moins 660 000 milliards de mètres cube. Vous vous demandez sûrement: «Comment ce continent si connu pour ne pas avoir assez d'eau douce pour sa population peut renfermer autant d'eau sous sa surface ?» et surtout, vous devez sûrement vous demander:

«D'où vient cette eau et comment pouvons-nous nous en servir ?»:

Avec une moyenne de 30 cm d'eau de pluie qui tombe en Afrique tous les ans, ce qui n'est pas si peu que ça, ce ne sont sûrement pas ces pluies qui ont rempli les nappes phréatiques. En résumant, il y a des millénaires, au Sahara, l'infiltration d'eau dans les nappes phréatiques étaient très forte. Ceci était dû à la végétation qui rendait la terre poreuse et permettait donc l'eau de pluie de pénétrer ses pores et de remplir progressivement la nappe phréatique saharienne. D'autres nappes phréatiques se remplissent depuis des milliers d'années, comme celle de Namibie, l'eau de pluie s'y infiltre sous le pied d'une montagne à la frontière entre l'Angola et la Namibie. C'est donc une affaire de trous dans le sol qui permettent une recharge continue d'eau. Une extraction en masse des eaux des nappes phréatiques ne peut être envisagée pour l'instant à cause du fait qu'il faudrait sûrement creuser trop bas pour accéder à certaines des réserves les plus importantes et que le prix du matériel d'extraction serait beaucoup trop élevé. Non seulement, la faible porosité des roches sous sol ne permet pas d'obtenir des grands débits d'eau. Cependant, en multipliant le nombre de puits en Afrique, on peut obtenir une quantité raisonnable d'eau qui serait suffisante pour aider une grande partie des africains en manque d'eau pour l'instant. Il faut, malgré tout, ne pas ne pas exagérer dans le prélèvement d'eau au risque d'épuiser les réserves et il faut surtout veiller à ce que nous ne provoquions pas d'infiltrations d'eau salée en pompant trop sur les côtes.

Avis personnel:
J'ai trouvé cet article intéressant car il nous permet d'être au courant de nouveautés par rapport au problème de manque d'eau en Afrique, un problème qui touche beaucoup de personnes. Je trouve qu'il est important d'être au courant des progrès de situations comme celle-ci.

D'après Sciences & Vie Junior 
nº 278, paru en Novembre 2012
pages 20,21 et 22

Bryan Nanga, 3ème B

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