En effet, cette ville accueille près de 430 chats au kilomètre carré. En sachant que chaques minets tuent en moyenne 2 animaux par mois, on comprend pourquoi la faune est menacée! Pour contrer ce fléau, la société protrectrice des animaux de Zurich propose de limiter le nombre de chats par foyer à un. Mais cette idée suscite de nombreux débats. D'après la Protection suisse des animaux (PSA), une politique de chat unique est "totalement absurde", et d'après une éthologue spécialiste en comportement des chats, cela pourrait même avoir l'effet inverse!
Ceci est expliqué du fait que les chats domestiqués font beaucoup moins de dégâts que les chats errants, qui tuent jusqu'à 1 000 proies chacun par an! Ils doivent chasser pour se nourrir alors qu'un chat bien nourri, qui est détourné de ses pulsions meurtrières par des jeux, chasse moins. Mais même si les maîtres de chats se responsabilisent, il faudrait diminuer la population de ces félins.
Pour finir, la PSA stérilise les chats des rues. Même si cette technique permet de stabiliser le nombre de matous, elle n'arrive pas à le diminuer car un chat peut avoir 78 bébés en 1 an. En Australie, le gouvernement envisage l'empoisonnement.
Je trouve cette article très intéressant car il permet de voir les chats sous un autre angle que celui d'adorables bêbêtes. Pour moi la politique du chat unique est absurde, et l'empoisonnement pour diminuer le nombre de chats beaucoup trop violent. Mais ce fléau semble difficile à pouvoir arrêter.
Sources: n°304, Janvier 2015, p58-59, Science et Vie Junior
Héloïse Liégeard, 3°A
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