dimanche 17 janvier 2016

Les cheveux

Une coupe de cheveux ne sert pas qu'à affirmer son style, ou se mettre en valeur. Tout autour du globe, elles ont des origines et des significations différentes.

Par exemple, en Angola, dans certaines tribus, la coiffure permet de dire si une fille est jeune, pubère ou encore mariée. Jeune, elle porte deux grosses tresses, pubère, ses cheveux sont entièrement tressés et mariée elle les changera encore.

Au Japon, les femmes qui se teignent les cheveux à la base noir en blond platine (blond très clair) font ça pour s'opposer à une société aux traditions bien ancrées.

En Inde, les Hindous offrent leurs cheveux à des temples pour remercier les dieux. Les temples en récoltent des tonnes de mèches, qu'ils revendent après en Occident pour fabriquer des perruques ou des mèches à un prix élevé.

Dans de nombreux pays d'Afrique, les tresses sont LA coiffure. On y passe des heures et on transmet cet art de génération en génération. Les cheveux sont considérés comme une parure et a un vrai rôle social.

En Indonésie, les punks sont considérés comme malades. Autant dire que lorsqu'on porte des coiffures punk, on prend des risques ! A Jakarta, la capitale, la police en a arrêté plus de 60 lors d'un concert. Ils ont dû se raser la tête.

Dans les pays latino-américains, la Quinceañera, l'anniversaire de ses quinze ans, et un événement sacré. La coiffure a intérêt à être impeccable, et on prend même des coiffeurs exprès pour l'occasion.

On associe souvent les dreadlocks a des fans de musique reggae… Mais au Népal, elles sont sacrées ! Car les Sâdhus (homme de foi Hindous) renoncent à tout ce qui est matériel, dont la brosse à cheveux.

 

Certains juifs orthodoxes se laissent pousser deux mèches de cheveux des deux côtés de la tête. Dans la Torah, cette phrase figure : « Vous ne couperez point les coins de votre chevelure. ». Au départ, c'était pour se démarquer de certains pays voisins qui se rasaient entièrement la tête.

Cet article montre que les cheveux ont beaucoup plus d'importance qu'il n'y paraît.

Sources : Géo Ado, n°109, mars 2012, p54-57

Héloïse Liégeard, 3°A

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