Une coupe de cheveux
ne sert pas qu'à affirmer son style, ou se mettre en valeur. Tout
autour du globe, elles ont des origines et des significations différentes.
Par exemple, en
Angola, dans certaines tribus, la coiffure permet de dire si une
fille est jeune, pubère ou encore mariée. Jeune, elle porte deux
grosses tresses, pubère, ses cheveux sont entièrement tressés et
mariée elle les changera encore.
Au Japon, les femmes
qui se teignent les cheveux à la base noir en blond platine (blond
très clair) font ça pour s'opposer à une société aux traditions
bien ancrées.
En Inde, les Hindous
offrent leurs cheveux à des temples pour remercier les dieux. Les
temples en récoltent des tonnes de mèches, qu'ils revendent après
en Occident pour fabriquer des perruques ou des mèches à un prix
élevé.
Dans de nombreux
pays d'Afrique, les tresses sont LA coiffure. On y passe des heures
et on transmet cet art de génération en génération. Les cheveux
sont considérés comme une parure et a un vrai rôle social.
En Indonésie, les
punks sont considérés comme malades. Autant dire que lorsqu'on
porte des coiffures punk, on prend des risques ! A Jakarta, la
capitale, la police en a arrêté plus de 60 lors d'un concert. Ils
ont dû se raser la tête.
Dans les pays
latino-américains, la Quinceañera, l'anniversaire de ses quinze
ans, et un événement sacré. La coiffure a intérêt à être
impeccable, et on prend même des coiffeurs exprès pour l'occasion.
On associe souvent
les dreadlocks a des fans de musique reggae… Mais au Népal, elles
sont sacrées ! Car les Sâdhus (homme de foi Hindous) renoncent
à tout ce qui est matériel, dont la brosse à cheveux.
Certains juifs
orthodoxes se laissent pousser deux mèches de cheveux des deux côtés
de la tête. Dans la Torah, cette phrase figure : « Vous
ne couperez point les coins de votre chevelure. ». Au départ,
c'était pour se démarquer de certains pays voisins qui se rasaient
entièrement la tête.
Cet article montre
que les cheveux ont beaucoup plus d'importance qu'il n'y paraît.
Sources : Géo
Ado, n°109, mars 2012, p54-57
Héloïse Liégeard,
3°A